Formation certifiante

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Collègues ou salariés en entreprise

Les formations certifiantes sont des cursus courts à visée professionnelle, réservés à un public déjà dans la vie active.

Conçues par et pour les entreprises, ces formations donnent lieu à la délivrance d’une certification et peuvent constituer un sésame pour l'emploi ou l'évolution de carrière. Pour vous aider à vous orienter, cet article vous dit l'essentiel sur les formations certifiantes, leurs critères, leurs atouts et leurs limites.

Définition de la formation certifiante

Les formations certifiantes débouchent sur un certificat de qualification reconnu par les branches professionnelles.

Elles apportent des compétences sur un métier précis, et non des connaissances pluridisciplinaires, comme les diplômes.

Deux types de formations certifiantes

Il existe deux catégories de formations certifiantes, les titres professionnels et les certificats de qualification professionnelle.

Titres professionnels

Il s'agit d'une certification délivrée par le ministère de l’emploi, via un organisme de formation.

Ces titres sont enregistrés au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Il en existe plus de 300, tous permettant à leur titulaire de justifier du suivi d'une formation lui ayant permis d’acquérir certaines compétences et qualifications directement transposables dans le cadre de ses activités professionnelles.

Certificats de Qualification Professionnelle (CQP)

Il s’agit de certifications spécifiques à la branche professionnelle par laquelle le certificat a été créé. Les CQP ne sont pas officiellement reconnus par l’État, mais le sont pleinement par les entreprises qui les ont mis en place, car ils correspondent à la réalité de leurs métiers et de leurs problématiques.

Ces titres s'adresse principalement aux salariés d'une entreprise appartenant à une branche professionnelle, mais aussi aux adultes visant une reconversion professionnelle.

Formation qualifiante : critères de qualité

Il existe plusieurs critères de sélection potentiels pour déterminer la validité d'un titre professionnel.

La présence de ce titre au RNCP, répertoire national des certifications professionnelles, est un bon indice. Il est également utile de regarder son classement, qui va du niveau 1 (maîtrise des savoirs de base) au niveau 8 (doctorat) et peut donner une idée du niveau de la formation.

Bon à savoir : le décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 définit le cadre national des certifications professionnelles (CNPC) en huit niveaux (de 1 à 8, du niveau le moins élevé au niveau le plus élevé), destiné à remplacer la  classification antérieure en cinq niveaux (de I à V, du niveau le plus élevé au niveau le moins élevé). Ce nouveau classement, entré en vigueur en janvier 2019, sera totalement effectif au 1er janvier 2020.

La réputation de l'organisme formateur est également un gage de qualité. Plus celle-ci est importante, mieux c'est pour la valeur de la certification.

Enfin, l'existence d'une labellisation, par exemple ISO ou AFNOR, est un plus.

Formation certifiante : avantages

Les formations certifiantes possèdent plusieurs avantages.

Elles ne sont pas élitistes, ni réservées à un public donné. Elles s’adressent à tous, en fonction du profil et du niveau d'études initial de la personne.

En outre, il s'agit de formations courtes, concentrées sur quelques jours ou semaines. Elles prennent moins de temps qu'un diplôme à passer et sont également moins chères et plus faciles à aborder.

Les formations certifiantes sont appréciées des recruteurs car leur enseignement est en phase directe avec les besoins des entreprises d'une branche donnée. Elles peuvent ouvrir la voie à une promotion en interne pour les salariés ou à un emploi pour les demandeurs d'emploi et les personnes en reconversion.

Formation certifiante : limites

Du fait de leur ciblage très pointu, les formations qualifiantes restent dédiées à un métier précis. Elles ne sont donc pas adaptées à une personne cherchant à acquérir des compétences transversales lui permettant d'évoluer dans plusieurs secteurs d'activité.

Des secteurs comme le management, la gestion ou la production restent ainsi, a priori, inaccessibles aux personnes qui ne détiennent que ces titres.

Bon à savoir : l'article L. 6111-6 du Code du travail, issu de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018, vous permet de faire appel à un conseil en évolution professionnelle (CEP). Ce dispositif d'accompagnement gratuit et personnalisé est ouvert à toute personne souhaitant faire le point sur sa situation professionnelle. Il inclut un entretien individuel, un conseil visant à définir son projet professionnel, et un accompagnement dans la mise en œuvre de ce projet. Adressez-vous à Pôle emploi, l'APEC, une mission locale, ou CAP emploi.

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