Formation professionnelle continue : la mise à jour

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Femme d'affaire souriante

La formation professionnelle peut être utilisée pour réaliser une mise à jour de vos connaissances dans un domaine précis. Elle peut également vous permettre de faire une remise à niveau, un perfectionnement, un stage de pré-qualification, ou un bilan de compétences.

À qui s'adresse la formation professionnelle de mise à jour ?

La mise à jour professionnelle concerne particulièrement les adultes, en poste ou en recherche d'emploi, dont la profession et le domaine d'activité sont en constante évolution.

Bon à savoir : la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a donné une nouvelle définition de l'action de formation en y incluant les actions d'apprentissage et a remplacé le terme « formation professionnelle continue » par « formation professionnelle » dans le Code du travail.

Le principe de la mise à jour professionnelle

Certaines professions nécessitent de se tenir informé des évolutions d'un domaine :

  • mise à jour juridique ;
  • nouvelles mesures d'hygiène ;
  • nouveaux programmes pour les enseignants ;
  • nouveau logiciel de comptabilité, gestion, informatique ;
  • nouvelles normes dans le bâtiment (environnement par exemple) ;
  • découverte scientifique, médicale ;
  • règles de sécurité.

La forme de la mise à jour professionnelle

La mise à jour professionnelle ne nécessite pas de projet de formation de longue durée et dure généralement de quelques heures à quelques jours.

Elle peut prendre la forme de :

  • cycles de conférence ;
  • stage de mise à jour ;
  • cours à distance.

Bon à savoir : la mise à jour professionnelle peut se faire en autodidacte. Vous pouvez vous-même vous renseigner sur les évolutions de votre métier. Pensez cependant que dans le cadre d'une formation professionnelle, vous obtiendrez un certificat ou une attestation de formation qui justifiera que vous avez suivi la mise à jour.

Si votre mise à jour nécessite une autorisation d'absence, vous pouvez la réaliser dans le cadre du compte personnel de formation (CPF) qui a remplacé le DIF au 1er janvier 2015. Les droits acquis au titre du DIF devaient normalement être utilisés avant le 1er janvier 2021, pour ne pas être perdus. L'ordonnance n° 2019-861 du 21 août 2019 prévoit que les heures de DIF peuvent être utilisées sans limite de temps. Pour cela, le titulaire du CPF devait inscrire le montant de ses droits sur le site moncompteformation.gouv.fr avant le 31 décembre 2020, à défaut ces droits étaient perdus après cette date. 

À noter : depuis le 1er janvier 2017, le CPF intègre, avec le compte professionnel de prévention (C2P) et le compte engagement citoyen (CEC), le compte personnel d'activité. Ce dernier permet de gérer et d'utiliser les droits acquis depuis ces différents comptes. Les agents de la fonction publique bénéficient du CPF depuis janvier 2017. Celui-ci est automatiquement alimenté depuis le 1er semestre 2018. Moncompteformation est un nouveau service disponible via le site www.moncompteformation.gouv.fr ou une application mobile, qui permet à l’intéressé de savoir de combien d’euros il dispose pour se former, de trouver une formation, et de la payer avec ses droits à la formation.

Depuis le 1er janvier 2019, le CPF et le CEC sont crédités en euros et non plus en heures (loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018). Le taux de conversion du CPF est de 15 € par heure (décret n° 2018-1153 du 14 décembre 2018). Le taux de conversion des heures acquises au titre du CEC est fixé à 12 € par heure (décret n° 2018-1349 du 28 décembre 2018). Depuis cette même date, le salarié finance directement sa formation avec les droits en euros acquis dans le cadre de son CPF et de son CEC, et non plus par le biais d'un OPCO (opérateur de compétences)

À noter : les OPCO remplacent les OPCA depuis le 1er janvier 2019.

Dans certaines conditions, vous pouvez également faire financer vos frais de déplacement et/ou hébergement par :

  • votre entreprise ;
  • votre syndicat ;
  • l'Ordre de votre profession ;
  • la Région ;
  • l'État ;
  • Pôle emploi (si vous êtes demandeur d'emploi).

Notre conseil : ayez la conscience professionnelle, tenez-vous informé. N'hésitez pas à vous abonner aux newsletters et magazines qui traitent de votre domaine, à la lettre d'information de votre entreprise, de votre ministère de tutelle, de l'Ordre de votre profession, etc.

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